« L’amour d’une mère est sans limite. »

Cette petite phrase nous correspond totalement. Le début de L’allaitement fût pour nous une épreuve. Mal informés, laissés de côté par un personnel médical peu formé voir pas du tout formé. Nous avons dû faire nos armes seuls.

Pour le commencement, enceinte, soyons clairs je ne savais absolument pas si je voulais allaiter, ne me demandez pas pourquoi, je voyais ça comme une contrainte… (sûrement la tête remplie de préjugés !) J’avais tellement apprécié le biberon pour ma grande que je ne me posais pas vraiment la question du pour et du contre… une chose était sûre, j’allais essayer, car on le sait tous, le meilleur argument c’est que c’est le meilleur pour notre bébé et il faut le dire, on était aussi en plein scandale du lait infantile !

Nous voilà arrivés au jour J avec une tétée de bienvenue digne d’un conte de fée, alors je continue, je veux allaiter au moins un peu ! La révélation ne s’est pas fait tout de suite ; les premiers jours et semaines on été durs, une infirmière me disait de ne pas la laisser s’endormir au sein, le pédiatre de la mettre au sein ++, et une autre me disait un mélange des deux… Ils me faisaient noter toutes les tétées, je suis donc rentrée à la maison avec cette mauvaise manie qui a mis en péril mon allaitement. J’avais un tel besoin de tout contrôler, que ma fille en faisait des grèves de tétée (je la faisais trop patienter, et des fois pas assez), tout cela juste pour un bout de papier qui nous dictait quand lui donner le sein ! Un jour mon mari en a eu marre, il m’a dit de jeter ce papier, d’écouter mon corps et notre fille ou d’arrêter l’allaitement…

Ce jour à été une RÉVÉLATION ! Depuis, tout se passe à merveille, j’aime allaiter et je veux continuer le plus possible. Mais pour en arriver là, ça a quand même pris un peu plus de 7 semaines !…

Pourtant, je dois préciser qu’aucun de mes proches ne me soutient, l’allaitement n’est pas courant chez nous. Ou alors dicté par plein de fausses croyances… Alors je suis l’ovni qui allaite encore à 6 mois et qui ne compte pas s’arrêter ! Mon compagnon subit cet allaitement (tels sont ses dires) mais je ne lâche pas… Certaines diront que c’est égoïste, d’autre que c’est courageux… Moi je dis juste que l’amour d’une mère est sans limite, qu’on se battra contre vents et marées pour le meilleur, pour notre allaitement.

Morgane

INSTAMUM : @maman.2filles

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *